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Visite Privée Exceptionnelle

L’hôtel de Lauzun, trésor caché de l’île Saint-Louis.

 

Dans cette île Saint-Louis où les hôtels particuliers sont à touche-touche, le plus beau de tous se cache derrière une façade austère aux balcons discrètement rehaussés d’or… A l’intérieur, c’est un éblouissement, une époustouflante ornementation de boiseries sculptées, de décors peints, de chatoiements dorés qui ravissent l’oeil. Les salons en enfilade qui ouvrent sur la Seine, sont peuplés d’angelots se poursuivant avec grâce, parés de grands rinceaux de feuillages et de guirlandes, de  faunes et de nymphes se lançant des fleurs depuis la coupole d’un plafond peint… Ici et là, des portraits des célèbres habitants des lieux – dont Marie-Charlotte de Richelieu, petite-nièce du cardinal Mazarin  – et les armes du premier propriétaire, Charles Gruyn des Bordes, fournisseur des armées de Louis XIV, un sieur de mince origine, qui s’inspira de la consonance de son nom pour insérer dans ses armes trois hures de sanglier…

Longtemps surnommé « l’hôtel des hypothèses » car nulle archive ne permettait d’écrire son histoire, l’édifice a pris le nom de son plus fameux locataire, le duc de Lauzun, gentilhomme de Gascogne et époux secret de la Grande Mademoiselle, nièce de Louis XIII, la plus riche des princesses européennes. Nombre de nobles vécurent dans le beau bâtiment loué au XIX e siècle à des teinturiers. C’est l’époque où Théophile Gautier et Charles Baudelaire emménagent dans les petites appartements du dernier étage, organisant, dit-on, des réunions du club des Hachichins, très porté sur les paradis artificiels…
Entré dans le giron de la ville de Paris en 1928, l’hôtel de Lauzun est régulièrement utilisé comme lieu de tournage. De fait, c’est un rêve de Grand Siècle.

Mylène Sultan

 

Visite privée exceptionnelle de l’hôtel de Lauzun le 21 janvier et le 25 février, avec Mirabilibus. Promenade commentée dans l’île Saint-Louis, visite de l’hôtel de Lauzun en compagnie d’une conférencière et du majordome, puis teatime et conférence de l’historien journaliste écrivain Lucien Maillard sur « L’hôtel du dandysme insolent, du duc de Lauzun à Baudelaire et Théophile Gautier ».

 

 

 

 

 

Informations et inscriptions : contact@mirabilibus.fr et sous ce lien.

A lire : « L’hôtel de Lauzun », Raymond Boulharès et Marc Soleranski, Editions Artélia 2015, 29 €.

crédits photos : Simon Bourcier

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